samedi 27 juin 2009

Ne confondez pas boute-feu et foot-beu (2) (foot toujours!)

Rhoooo le salaud que je suis d’interrompre mon récit à un moment plein de suspense ! Honte sur moi ! (et non pas « monte sur moi » ! désolé, ce serait avec plaisir, mais il y a un moment pour tout…)

Alors, chers internautes intellectuels (puisque vous me lisez), où en étions nous ? 1-0 dans le match de la mort qu’il nous faut gagner au moins 3-0 ? Parfait ! Pas d’inquiétude, mes bons amis, tout va bien se passer. Je vous ai promis la suite, je vais vous la donner (d’ailleurs, comme dirait un de mes potes : « con promis ? gland dû ! », à ne pas confondre avec la devise de Margareth Thatcher « compromis ? glandu ! »).

Bon, assez finassé. Résultat final de cet ultime match de poule : 5-1. Ça vous parle ? À moi, oui ! Et ça me dit ceci : « bravo ». Au passage sur les 5 buts, notez que j’en ai marqué 3 (je dis ça comme ça). Et la spéciale Isarafoot (geste ô combien spectaculaire ! merci Joss pour cette belle passe) au milieu du lot, par-dessus le marché ! Le gardien de but adverse, je vais te dire, il avait la même gueule que toi le jour où tu as découvert que ta copine couchait avec ton meilleur ami, en lui faisant des choses polissonnes qu’elle t’a toujours refusé : à mi-chemin entre le respect et le dégoût.

Et Joss a également marqué. Flo D., lui, a fait ce qu’on appellerait un « triple rond » à PES, un centre tendu amenant le cinquième but. Pas mal, les vieux de la promotion 37 !

En demi (comme disent les brasseurs –à qui je fais au passage un salut amical), on s’est fait les profs. Vite fait, bien fait ! Au passage, l’arbitre, nommé Ray Défaisse, a raté le début de la seconde mi-temps. Pardon ? Qu’ouïs-je ? J’ai déjà nommé un personnage Ray Défaisse dans mon précédent message ? Crotte ! Bon. Et Ray Banne ? Tu ne sais plus ? Emmerdant, ça… mettons Ray Gime alors, ne prenons pas le risque de se répéter.

Ray Gime, donc, rate le début de la seconde mi-temps. Juste le moment où nous marquons le second but ! Il revient, et menace d’annuler le but. J’interviens :
- Dis donc, faut pas charrier ! On va pas être handicapé parce que tu es allé draguer une bonne amie au lieu de faire ton job, Ray Défaisse !
- Je croyais que tu avais changé mon nom… C’était pas Ray Gime, finalement ?
- En effet. Excuse l'erreur d'un rédacteur exténué…

Et tout rentre finalement dans l’ordre. En définitive, on termine à 3-0. Au suivant, please ?

En finale, on tombe sur les favoris de la compétition. Les terreurs ! La promotion 38. Ils étaient dans notre poule, et si tu n’as pas la mémoire aussi courte que ta zigounette, tu te rappelles qu’on avait fait 0-0 au terme d’un match animé et serré. Comment ? Je ne l’avais pas précisé ? Ok, ok, te formalise pas, je m’excuse. Petit oubli. N’empêche ! Ce premier match a été animé et serré !

Pour cette finale, le match se joue aussi dans les tribunes. Du côté de la 38 : une foule innombrable d’ultras. Chantant et dansant pour nous : Florent Huet. Un déséquilibre qui donne un reflet fidèle à la physionomie du match, où on s’est prit une gentille triquette, 3-0. A la mi-temps pourtant, le score nul était préservé !

Mais la fatigue nous a sapé le calecif jusqu’au fignedé, mon pauvre ami. Cinq matches de suite sans remplaçant, tu es fou ? C’est bien trop. Les 38 ont fait tourner, eux, tu penses. Ils avaient de la réserve ces salauds, et je les soupçonne d’avoir mangé une sacrée dose de Frosties ce matin-là. On s’est donc ramassé proprement, mais dans la bonne humeur, s’il vous plait ! ça vaut la plus belle des victoire !

Au passage, je rappelle à tout le monde que je suis en partie membre de la 38, et donc finalement une nouvelle fois champion du tournoi de fin d’année de l’Isara, quelque part. Quand j’écrirai mes mémoires de footballeur, il me faudra plus qu’une double page pour dérouler mon palmarès, pour sûr !

vendredi 26 juin 2009

Ne confondez pas boute-feu et foot-beu

Comme disent les chevaux : faut bien que quelqu’un s’y colle ! Allez, j’accepte d’être celui-là, mais à condition d’être le derche à la vaisselle, n’ok ? On ne peut tout de même pas ne rien dire de cet évènement incontournable...

Le bilan du foot de la journée de fin d’année à l’Isara !

Jetons rapidement les bases de cette demi-journée de sport.

La promotion 37 défend son double titre (et demi) : champion en 2005, champion et vice champion (et non pas vice cruciforme) en 2007, quand nous avions inscrit deux équipes. Sachant que le tournoi n’a pas eu lieu en 2006 et que nous étions absents en 2008, on peut donc parler d’une razzia je crois !

Reste à confirmer, et ce, avec un effectif légèrement amputé sur les bords. Dans la Team 37 cette année : Heading Flo D., Dribbling Joss, Cidre Eloi. Plus quelques jeunes pour mettre un semblant de rythme dans tout ça.

Pourtant, ça commence moelleux-moelleux. Premier match, contre la promo 40 : 0-0… Second match, contre la 38 ? 0-0 ! Ça décoiffe ! Mais que veux-tu ? Des terrains larges de 25 mètres, des buts aussi minimalistes que le palmarès de l’AS Saint-Etienne depuis 30 ans, un vent formidable et un terrain glissant… va développer un jeu léché et spectaculaire avec ça ! Ça, tu peux transpirer à outrance pendant un bon moment avant de trouver la faille, dans ces conditions…

Du coup, au moment du troisième match, l’enjeu est clair : il faut être plus performant que ça pour passer en demi-finale. Les deux équipes que nous avons déjà rencontrées ont battu l’équipe nullos de la poule 2-0 et 3-0 avant de se neutraliser mutuellement, encore 0-0 (décidément !). Vous voyez le topo ? Pas tous ? Bon. Pour les retardés qui ne pigent rien à rien, j’en tire les enseignements, que voici : il nous faut triompher par plus de 2 buts d’écart. Quelle pression ! (comme disent les patrons de troquet) Surtout pour une équipe qui n’a point marqué jusque là, admettez !

Mais bast ! Vaille que vaille, nous appuyons sur le champignouf à qui mieux-mieux dans l’objectif de marquer la tripotée de buts nécessaire. Pas question de s’avouer vingt culs (quand nous ne sommes que 7 !). On se rame jusque dans le fond du slip pour ouvrir le score, si j’ose dire (et j’ose !). On obtient un pénalty : l’arbitre, qui s’appelle Raymond (tout le monde l’appelle Ray) Défaisse, n’hésite pas. Mais sur des buts sans poteaux, t’as l’air fin ! Tu peux pas viser la périphérie de la cage, sous peine de voir les autres d’en face rouscailler, comme quoi « t’as tiré à côté ! comment ça non ? prouve-le ! » (et ne leur jette pas la pierre : tu ferais la même chose ! et en plus, tu risquerais d’avoir des emmerdes, jeter des pierres sur quelqu'un n’est -que je sache- pas toléré en France)

Alors Heading Flo D., qui s’y colle, tire au seul endroit indiscutable : le centre du but ! Le problème, c’est que… à ton avis ? Oui ! Bravo ! C’est précisément là où le gardien se trouve ! Il a donc les moyens de repousser le tir sans trop d’effort. Ce dont il ne se prive pas ! Mais… tel un furet des surfaces de réparation, qui jaillit pour marquer ? Moi ? Tu es sûr ? Et tu as raison, en plus ! Voilà comment se marque le premier but de notre compétition : à l’arrache. In petto, on est en droit de juger ça laborieux, un pénalty mis au fond des filets en deux coups. Le pire du pire ! Mais ça compte autant qu’un beau but, alors franchement, pourquoi s’en priver ?

Ouf ! Je fatigue un tantinet, avec tous ces efforts… pas vous ? Pause ! On verra ce qui s’est passé ensuite dans un prochain message, n’ok ? Ne chialez pas : ça viendra vite, vous verrez. D’ici là, vous pourrez toujours relire cet article en boucle, il s’y prête bien : il vaut de l’or (jeu de mot, ici : boucle d’or).



Découvrez Robert Palmer!

vendredi 19 juin 2009

Da Chirac Code : l'ultime preuve chiffrée

Ce message est la suite d'un texte entamé le 15 juin, et continué les 16, 17 et 18, à lire plus bas.


J’appelle le 17


Le Chirac Code, c’est pire que le Da Vinci Code, je peux vous dire. Dans ce dernier, être calé en histoire et en art suffisait à résoudre les énigmes à 1 franc 50 de ce cher Leonard. Mais avec Jacques Chirac, pardon ! On a déjà vu qu’il fallait gérer les anagrammes, la géo, le sport, la littérature. J’y ajoute les maths, ça vous mate ? Au passage, les pro du latin, du mariage, de la chimie et du folklore japonais auront leur moment de gloire dans ce qui suit ! Commençons par une simple addition. Un septennat plus deux quinquennats font ? Un dix-septennat. 17 ans, quoi.

Allons plus loin.

- En visite aux Etats-Unis peu de temps après les tristes attentats de 2001, Chirac, visitant une caserne americaine et y trouvant les conditions de vie particulièrement dures, déclare avec humour « Après ma carrière de président, je m’engagerais bien volontiers dans votre armée ! » Réponse de George W : « ça tombe bien, vous aurez pile-poil l’âge requis ! » Hoho ! Hilarant, non ? Mais avec tout ça, on apprend surtout que Bush est dans la confidence des 3 mandats chiraquiens. Pourquoi ? Parce que ! La limite d’âge inférieure pour s’enroler dans l’armée US est de 17 ans !

- Bernadette, peu après le coup du « oui puis non » au CPE, magistralement opéré par son mari, a ce commentaire : « Jacques est un premier homme de France super, mais singulier. » On est bien avancé ! Ça ne veut rien dire, si ? Réfléchissons un peu avant de conclure. Gardons « premier », « super » et « singulier », et prenons 17. Et constatons que 17 est précisément un nombre premier super-singulier* !

- Peu avant la fin du second mandat de Jacques, le personnel du palais de l’Elysée offre aux Chirac un bouquet de roses. Quelle est la réaction du Chichi ? « Le jour où je quitterai l’Elysée, ce sera un peu comme la fin d’un beau mariage ». Dites moi, vous ne sauriez pas à quel nombre correspondent les noces de rose, par hasard ? Ce serait pas le 17 ? Ben voyons !

- « A la fin de mes mandats, je pourrai le dire : j’ai vécu » annonce Chirac au détour d’une conversation au salon de l’agriculture en 2006 (une phrase que j’ai entendue de mes propres oreilles, étant présent cette année là à porte de Versaille). Avant d’ajouter « Sic mundi gloria transit » Ah ! Il parle latin, le bougre ! Il fait des citations… A moi, les latinistes ! Il y a sans doute quelque chose à creuser par là ! Par hasard… comment traduit-on « j’ai vécu » (ce que nous dit Jacques, je vous rappelle !) en latin ? Vixi ? Bravo ! Sauf que Jacques nous dit « Sic mundi gloria transit » au lieu de « Sic transit gloria mundi ». Le coup du désordre ! Encore ! Décomposition-recomposition de « vixi », please !

V I X I > X V I I

Autrement dit, XVII (17 !) Ah, ça vous la coupe ? Moi non, heureusement, mais il y aurait de quoi !

- Le responsable logistique de l’Elysée m’a un jour raconté ceci : à peine installé pour son second mandat, Chirac lui a demandé de remplacer illico presto toutes les lampes à Magnésium du palais par des lampes hallogènes. Drôle de lubie ! Dans un tableau périodique, quel est le numéro atomique de l’Halogène, Eugène ? Le 17, pardi ! Et le Magnésium ? 12… tiens tiens ! comme le nombre d’années de présidence de Jacquot sans son troisième mandat. Supersticieux, Chichi a donc préféré marquer directement son territoire : ce sera 17 ! Pas seulement 12 !

- Jacques aime les arts japonnais, on le sait. Le Sumo par-dessus tout. Mais il ne déteste pas les haïkus, loin de là. Haïku ? Qu’est-ce ? (outre un groupe de musiciens français jeunes et sympathiques?) Des poèmes du folklore japonnais comprenant un nombre de pieds précis et systématique. A votre avis, combien ? Me dites pas 17 ! Trop tard vous l'avez dit... et je ne peux honnêtement pas vous en vouloir, puisque c'est vrai.

Je vous passe les innombrables références aux Charentes Maritimes (17) ou à la police (numéro 17 au téléphone pendant longtemps), qui offrent d'autres indices.

Alors voilà! CQFD. Chirac est donc bien toujours notre président. Ça surprend, hein !

Euh si je disparais dans les prochains jours, veillez à ce que mon travail, qui en dérange plus d'un, soit publié et la vérité rétablie!

* Plus d’info sur cette sorte de nombre premier ici. Je n'y pige rien.

jeudi 18 juin 2009

Da Chirac code : le sens caché des chiffres

Ce message est la suite d'un texte entamé le 15 juin, et continué les 16 et 17, à lire plus bas.

Alors, Chirac président jusqu’en 2012 dans le plus grand secret, ça vous parle un peu plus ? A ce stade là, qui n’est pas convaincu ? Mmmmh… il reste quelques fortes têtes. Moi, les fortes têtes, je les brise ! Ou, mieux : je les convertis (quand c’est possible ! beaucoup de gros cons refusent de changer de point de vue ! quand ils ne refusent pas purement et simplement le dialogue, ce qui est bien pire… aprenez à ouvrir vos esgourdes, les gros cons, ce que disent les autres peut s’avérer intéressant, figurez-vous)

Bon ! Dernier volet de la triolgie le Da Chirac Code.

Si je vous dis, 12, 17, 80 ? Et si je dis V, I, X, I ? Vous connaissant, vous me répondrez respectivement « le compte est bon ! » et « ce tirage est difficile, Laurent, je n’ai pas mieux qu’un mot de une lettre ». Ah ! Bande de gentils simplets ! Vous n’êtes pas à l’émission des Chiffres et des Lettres ! Je ne fais pas gagner de dictionnaire de la cuisine à travers les âges (pour le perdant) ou un chèque de 130 euros (pour l’heureux vainqueur). J’offre, moi, la VERITE ! Même si elle est cachée. Je creuse, je fouille, je trouve ! Et que trouve-je ?

Voyez plutôt : les chiffres ! Première partie (pour des raisons de place, je suis obligé de scinder ce volet en 2, désolé !)


La symbolique de la Somme


En 2007, on fait remarquer à Chirac qu’il passe ses derniers moments à l’Elysée. Commentaire de l’intéressé : « Quand je quitterai le palais, je n’aurais pas de regret ! J’aurais, en revanche, un certain âge… oui, ça me fera une belle somme. J’aurai, sans aucun doute, fait le tour de la question. » Là, on peut s’extasier devant la modestie de l’homme qui accepte de tourner une belle page de sa vie avec philosophie, reconnaissant qu’il a l’âge de passer la main.

On peut aussi comprendre que Jacques nous parle du département de la Somme. La Somme… dont le numéro est ? Le 80 ! Remarquez que, après avoir mis en avant les connaissances des sportifs la dernière fois, je suis sympa, je fais tourner : c’est le tour des calés de la Géo d'être à l'honneur. 80, donc. Soit l’âge de Chirac en… 2012. « Quand je quitterai le palais […] ça me fera 80 balais », autrement dit. Encore un hasard ! Mais ça commence à faire beaucoup, dis !

Il nous dit qu’il aura fait le tour de la question ? Marrant ! Le tour de la question en 80 ans… et là, je m’adresse aux fondus de la littérature : ça vous dit quelque chose ? Phileas Fogg n’aurait pas fait mieux !

Allez ! Demain (si tout se passe bien), la deuxième partie chiffrée de cette démonstration.

mercredi 17 juin 2009

Da Chirac Code : le parallèle du goéland

LCe message est la suite d'un texte entamé le 15 juin, et continué le 16, à lire plus bas.

Certains d’entre vous, je le sais, se posent des questions depuis ma démonstration sur les anagrammes. Attendez encore un peu, voici la suite, pas piquée des verts, comme on le dit chez les écolos - et les stéphanois.

Là, je vais me focaliser sur un détail de détail. Une déclaration que 999 journalistes sur 1000 ont mise à la poubelle et oubliée aussitôt. Et le millième ne l’a gardée que pour son côté loufoque. Moi, je te la décrypte en moins de 2, et je te l’expose toute présentée comme il faut pour que tu y vois de nouveaux indices du troisième mandat secret de Chirac.

Qui ? Où ? Quand ?

Réponses à ces questions : en visite dans le cotentin durant le mois d’août 2003, Jean-Louis Debré, alors président de l’assemblée nationale et de tout temps très proche de Chirac comme chacun le sait, avait eu cet étonnant discours en voyant un goéland plonger dans la Manche pour attraper un poisson. « Ce goéland est comme Jacques. Gracieux, courageux, élancé… et gourmand ! Oui, le Goéland symbolise parfaitement notre président et son parcours. » Un commentaire passé, comme je le disais, complètement inaperçu. Qui retiendrait ça ? La comparaison semble maladroite, et même pour tout dire un peu ratée. Pourtant…

Question: qui peut me dire qui a pour surnom « le Goéland » ? Personne ? Revoyez votre culture gé mes pauvres amis ! Les bourrins qui ne s’intéressent qu’au sport avaient, pour une fois, la bonne réponse : il s’agit de Jonathan Edwards. Mais qui est ce Jonathan Edwards, bongu de bongu ? Un champion britannique du triple saut, bande de triples sots ! Voyons un peu les perspectives symboliques qu’ouvre ce constat.

- Le triple saut, déjà : deux sauts de la jambe directrice, plus un ultime de l’autre jambe. Deux mandats normaux, un troisième dans un mode différent, moins usuel… ça colle !

- Edwards a battu le record du monde de sa discipline –consécration suprême pour un sportif de haut niveau, de la même manière qu’être président est le top du top pour un politique– et ce, plusieurs fois. Combien de fois ? Trois ! (17,98m puis 18,16m et enfin 18,29 m). Trois records, trois mandats, vous avez dit bizarre ? (si oui, vous avez raison !)

- Mais-mais-mais… quand ça, tous ces records, déjà ? 1995, me dites-vous… Ça ne vous rappelle rien ? En quelle année Chichi a-t-il été élu pour la première fois ? Oh! 1995 aussi ? Vous êtes sûrs ? Bon... Voyons la suite !

- Qui, parmi vous, a eu l’excellente idée d’additionner les classements d’Edwards lors des JO, championnats d’Europe et du Monde pour lesquels il a atteint le podium ? Personne ? Bon, pas de panique, moi je l’ai fait. Je tombe sur 17*, soit le nombre d’années de présidence de Chirac avec un septennat et deux quinquennats entre 1995 et 2012. Bluffant !

- La comparaison de Debré est intervenue en 2003, en août comme je le disais… la référence à Jonathan Edwards n’en est que plus claire ! Pourquoi ? Que les amateurs de sport m’aident, svp : que s’est-il passé en août 2003 ? Les championnats du monde d’athlétisme à Paris, c’est bien ça ! Marqués par… la retraite du Goéland (Edwards, pas Chirac). Vous la voyez, la référence ?

Profitons de l’occasion pour féliciter ce britannique pour ses performances hors-normes, il le mérite !

* Championnats du monde : 3ème (Stuttgart 1993), 1er (Göteborg 1995), 2ème (Athènes 1997), 3ème (Séville 1999) 1er (Edmonton 2001)
Championnats d’Europe : 1er (Budapest 1998), 3ème (Münich 2002)
Jeux Olympiques : 2ème (Atlanta 1996), 1er (Sydney 2000)


3+1+2+3+1+1+3+2+1=17 ! Le compte est bon Odette, on passe aux lettres!

mardi 16 juin 2009

Da Chirac Code : les anagrammes du chef!

Ce message est la suite d'un texte entamé le 15 juin, à lire plus bas.

Tant pis pour l’ordre chronologique, je commence par les éléments troublants les plus récents. D’ailleurs, l’ordre chronologique, vous savez ce que je lui dis ? Je lui dis « zut ! », il est bien assez respecté comme ça ! Que je sache, demain sera bien placé après aujourd’hui, alors? Si ça ne lui suffit pas, baste !

2007, Sarkozy est donc élu. Deux déclarations parfaitement banales n’attirent l’attention de personne au beau milieu des réactions en pagaille. Observons les.

Notons d'abord celle de Johnny Hallyday, qui chantonne, le soir de l'élection et sur un air vague, la phrase suivante : « Cette élection est le fruit d’un seul homme… Cher Nicolas ! »
Stooooooop ! On revient en arrière, zoom sur la fin de la phrase, décomposition lettre par lettre siouplait…

C h e r N i c o l a s

Merci… voyons un peu, si on remet tout dans un ordre différent…

s e l o N C h i r a c

« Selon Chirac ». Pas banal ! Mais il y a encore plus explicite ! Sautons une ligne.

Voici maintenant la première réaction de la part du président sortant : « Sarkozy est donc le nouveau président. Elu au mérite, il incarne sans aucun doute la France de demain. Les collaborateurs de notre nouveau président peuvent aujourd’hui se féliciter et manifester leur satisfaction, ils ont sans aucun doute, et c’est légitime, acueilli le résultat des scrutins avec joie. Joie qui ne doit pas occulter le travail qui les attend. Ça sera dur de répondre aux attentes légitimés des Français, et le cheval de pouvoir que s’apprête à monter Sarkozy peut s’avérer –croyez-en mon expérience- extrêmement capricieux, et c’est avec tous mes encouragements que je lui dis : « En selle ! »

Après cette déclaration bien brève, on demande au président Chirac d'en dire un peu plus. Celui-ci ajoute seulement une précision qui jette le trouble plus qu’elle n’éclaire : « Mon message est limpide… tout est dans ma déclaration. L’essentiel se joue au démarrage de toute chose, à condition de savoir prendre les éléments qui se présentent dans le bon ordre ». Ce que tout le monde prend alors pour une invitation adressée à Nicolas Sarkozy, une invitation à ne pas rater son début de mandat. Mais peut-être y a-t-il une signification un peu plus « premier degré », et pour autant plus subtile?

Où cela nous mène-t-il ? Je demande à mes amis de la régie de ce blog de cibler dans le discours initial de Chirac « le démarrage de toute chose », en l’occurrence le premier mot de chaque phrase : Sarkozy, élu, les, joie, ça, et en selle. Bien ! Essayons maintenant de « prendre les éléments qui se présentent dans le bon ordre », comme nous l’a conseille ce sacré Jacquot…

S a r k o z y E l u L e s J o i e C a E n s e l l e

...peut alors devenir…

a l l E z J e S u i s e n C o r E a l e L y s e e o k

On découvre alors, avec une certain stupéfaction, avouez-le, ceci : « Allez, je suis encore à l’Elysée, ok ? »

Ces premiers éléments donnent déjà à réfléchir, pas vrai ?

lundi 15 juin 2009

Le Da Chirac Code

Vous pensiez vraiment que Chirac avait quitté l’Elysée en 2007 ? Aha ! Naïfs ! Candides ! Crédules !!

Le Chichi n’est pas si lisible que ça, figurez-vous. D’ailleurs, beaucoup de spécialistes politiques, même parmi les plus chevronnés, se sont perdus en tentant de décrypter le code Chiraquien. La dissolution de 1997 ? Mystère ! Le CPE, promulgué le vendredi puis annulé le lundi ? Enigme !! L'apparition en zlip sur le balcon, puis carrément à poil à Fort de Brégançon ? Impénétrable…

Mais il y a plus tordu encore... et plus secret ! Je dévoile à partir de cette semaine les signes clairs et forts, convergeant tous dans le sens d’une hypothèse a priori surréaliste : Chirac continuerait de gouverner la France, menant dans l’ombre un ultime quinquennat !

Remontons le temps... jusqu'à 2007 ! Sachant qu’une nouvelle candidature à la présidence (la cinquième !) pour un troisième mandat consécutif serait hasardeuse après un douzennat pas forcément très convaincant, Chirac a joué la partition de l’homme fatigué... en façade ! Pendant qu’il passait, en sous-main, un accord avec un de ses jeunes rivaux.

« Je supporte ta candidature et je te file des tuyaux sur le poste, et tu me laisses co-présider avec toi, bien tapi dans l’obscurité. » Il est même possible que la proposition de Chirac ait pris la forme d'un petit chantage, prenant alors une formulation de ce type : « si tu refuses, je m'oppose à ta candidature, et là t'es mort ! » Au vu des relations chiraco-sarkoziennes de l'époque, il n'y avait pas de doute à avoir : si le Neuilléen ne coopérait pas, le Corrézien n'aurait eu aucun remord à le foutre dans la mouise, quitte à torpiller son UMP.

Imaginez en effet Chirac, en 2007, s’exprimant clairement contre le candidat Sarkozy ! Celui-ci aurait-il été élu si facilement ? Aurait-il été élu tout court ? Pas si sûr ! Car, si peu d’électeurs auraient été prêts à voter à nouveau pour Chirac, beaucoup restaient à l’écoute de son avis pour la désignation de son successeur… D’ailleurs, je ne dévoile rien en disant ça : un grand nombre de spécialistes s’accordaient à l’époque pour dire que Chichi avait en partie la clé des élections entre ses mains.

L’autre a donc accepté le deal, préférant mettre toutes les chances de son côté pour conquérir le pouvoir (quitte à le partager)... déclenchant la mise en branle du plus grand des secrets politiques modernes.

Dur à croire, pas vrai ?

Ce qui va venir très bientôt sur cette page va vous aider à accepter cette idée saugrenue. En trois épisodes à suivre, voici le décryptage des éléments d’une actualité plus ou moins récente, passés inaperçus de tous ALORS QU’ILS ANNONÇAIENT CLAIREMENT LE TROISIEME MANDAT DE JACQUES CHIRAC !

Après le Da Vinci Code, voici venir le
Da Chirac Code

jeudi 11 juin 2009

La lettre mystère

Un petit message, là, gentiment… gratuit… Juste manière de se faire plaisir. Pas vraiment marrant ! Pas si intellectuel que ça... (qu’entends-je ? qui a dit « rien que d’habituel ? » petit blaireau, va, attend la fin du message avant de faire le marrant… tu verras)

Un truc facile, en définitive. En dégustant l’instant présent, les gars ! Allez-y, lisez… bibi se charge de l’écriture, c’est valable, ce partage des taches, pas vrai ? Une aubaine au bénéfice des flemmards !

Prenez un verre d’eau (le cidre est accepté !), allumez le ventilateur, un petit disc des Beatles par-dessus le marché (piste 7 de l’album blanc, par exemple : While my guitar gently weeps). C’est agréable, admettez ! Tiens, au fait... il manque une lettre au clavier sur lequel j’écris… c’est chié ! Qui l’avait vu ? Pas un seul dans la masse, je suis sûr ! Bah ! Faut rattraper ça rapidement, les amis… Relisez ça en vitesse et essayez de deviner laquelle, bande de petits malins ! A ceux qui savent déjà : respect. (et le kéké qui disait que je n’étais pas intellectuel il y a quelques minutes, que dit-il, maintenant ? Aha je me gausse rien qu’à l’imaginer en train de galérer à la relecture !)

vendredi 5 juin 2009

Dessin du siècle

Salut c’est Eloi !

Là, les potes, je me suis donné A FOND ! Tiens ça mérite un ptit David Bowie (et pourtant c'est pas tous les jours, avouez!) Je vais même plus loin en le mettant rose, manière de vous donner plus clairement une idée de mon état de satisfaction extrême!



Découvrez AVID All Stars!


Pourquoi cette satisfaction intense? Et comment? Lisez, plutôt que de poser des questions dont les réponses arriveront sous peu!
Voici une belle liste:
Des heures de travail, des litres de café, des kilogrammes de nicotine, 475€ de frais de massages thaïlandais, cinq fûts* de cidre, des dizaines d’amis de perdus après leur avoir demandé de me foutre la paix, quoi, je bosse à la fin, le dessin du siècle ne se fera pas tout seul, nom de gu ! Et ces statistiques, bande de zozos, ne sont pas exhaustives. Vous aurez saisi que l’investissement a été colossal. Mon meilleur ami habite Rhodes et il approuve à 100%. Vu ? Oui ? Ceux qui ne pigent rien à rien, cassez-vous ! Vous ne méritez pas de lire et voir la suite, alors ouste ! Le dernier ferme la porte, merci.

* dites très vite : les doigts dans le trou du fut, la main entre les caisses, pour voir ? Un pot-au-feu contre un pot-aux-roses que vous deviendrez très vite graveleux

« Et le résultat » demandez-vous en chœur ? Qu’en est-il est-ce donc ? Relax, les mecs, c’est du tout bon. Il est à la hauteur abyssale de cet investissement, figurez-vous. Oh, j’entend d’ici les malins qui se croiront fortiches en disant « faut pas charrié, abyssale c’est pour une profondeur et pas pour une hauteur ». Il y en a toujours, des ©#¤ç@ pour me tendre le slibard (c’est marrant tiens, j’ignorais qu’il y avait le mot slibard dans le correcteur orthographique de word). Tant mieux pour eux si ça les biche ! Ils ne suffiront pas à atténuer ma satisfaction. D’ailleurs ils ne suffisent à rien, ce sont des gros boulets que je ne peux plus blairer depuis belle lurette, je les méprise avec maîtrise, hop ! Et en sus, si vous regardez bien leur objection minable, vous verrez que ces terroristes de la créativité ne sont pas irréprochables, puisqu’ils te foutent un participe passé là où un infinitif s’impose ! Minables !

Revenons à nos moutons, maintenant. Un dessin génial ! De quoi faire de l’ombre à Leonardo, Donatello, Michelangelo et Raphael (meuh non, sots, je ne parle pas des tortues ninjas). Désolé, Joss, je te pique la vedette une nouvelle fois, mais ce coup-ci c’est du sans-retour garanti ! Jamais plus personne n’osera dessiner après avoir vu LE dessin suprême. Faites-moi penser à envoyer un bouquet de fleurs à Stabilo pour m’excuser de leur faillite imminente… c’est pas demain qu’un clampin osera acheter un crayon, je vous le certifie.

Prêts ?

Et voilà :



Bonjour, ici Joss. Je ne comprends pas, Eloi semble avoir comme une crise de nerfs, il chiale comme un veau et sanglote des bouts de phrases à peine intelligibles du type « mon dessin ! mon beau dessin ! », j’ai l’impression qu’il est quelque peu contrarié… si quelqu’un sait pourquoi, je suis preneur, ça à l’air grave. Merci.

Ah au fait il y a en ce moment un problème avec l’hébergeur d’images de ce site, désolé ça m’empêche d’exposer mes dessins. Nos excuses.