mercredi 29 avril 2009

Pas d'idée, trop de boulot !

Cédille fils île d’antre eux tenir humble ogre aigu lierre ment. Halle or jeu tempe aux risettes ombre happe idem an d’en la face île y thé.

L’eux bond vie œufs Tex temps maux départ ayez !! Lésant scie huns Parme Yves où ce râpent elle deux serre thyms art tee clé crie jade Is sûr Monck harnais d’eux bordé P I bat !

« Hune heure eux dite » ? A deux mes thons ! N’en pêche ! Île édifice ils deux s’œuf Renou vœux laids sens haie ce… Et ces yé pourvoir !! Queue jeu riz Gaule…

Hâlés… jeux vé motte y vais hein peut Joss affaire Dédé seins à faim d’œuf air dit verse ions. Ai-je meut bout je l’effet ce pourri nos vé l’a pro chaîne foie.

jeudi 23 avril 2009

L'amour... une ligne sur deux



J'ai lu un jour un texte marrant, qui m'a inspiré ceci:


Je repense parfois à notre jeunesse. Je nous revois,
mordant à pleines dents ces tartines de beu-
rre (douce métaphore !) que nous offrait la vie.
Ah ! Ces longues après-midi formidables, à nager dans ces rê-
veries que nous nous offrions sans limite!
Immanquablement saisis par de folles ivresses
amoureuses parfaitement incontrôlables, nous nous
voyions en cachette dans l’arrière-cuisine. Derrière les piles
de torchons, nous apprécions ces moments.
Ça terminait souvent en un étalage de vo-
ciférations de la bonne, qui nous condamnait pour la forme,
mais comprenait et nous pardonnait à de-
mi. Mémorable. Autre complice forcé
de nos moments d’euphorie, le vieux planteur
de haies, toujours à rouscailler quand
nous « abimions » ses arbustes pendant nos ébats
…toujours rude ! Il nous secouait ! Nous le taisions
par fierté, mais il nous faisait de l’effet ! Et la
fois où nous sommes partis ensembles en vacances,
au tout début ? Ah, le sud, inoubliable ! Et la Cane-
bière, évidemment… Rien que son souvenir
me trouble, j’en tremble encore, et mon nez
me renvoit aux senteurs de lavande. Je revois votre visage
tendre, qui lorsque que je me déclarais pour la première fois,
rougit à vue d’œil. D’aucun, bien sûr, trouvaient
à redire sur ce mode de vie. Nous étions
imperméables à cela. Nous passions le temps à grimper
et descendre en riant la Camargue et ses pentes
raides, du soir au matin. Nous avions ce principe particulier,
auquel nous nous sommes toujours tenus : jamais d’eau
de mer pour les baignades, afin de préserver votre douce peau.
La piscine exerçait sur nous une fascination tout aussi
pure. L’eau était bonne, certes, et sans doute agréable,
mais seulement avec un fort taux de pas-
sage de touristes, le plaisir était moindre.
Nous étions mieux quand ils étaient par-
tis, assurément. Quand nous étions lassés, nous
allions dans un bon vieux troquet, siroter des verres de
limonade en contemplant paresseusement le port.
Ah ! Je me revois cueillir des fleurs, dans les voisins ra-
vins, de toutes les couleurs et de toutes les sortes.
Qu’importait, du moment qu’on terminait
vous et moi, à les contempler en silence,
ôtant pour vérifier notre amour, les pétales qui, un à un, tombaient
par terre… J’ai une envie folle, irrépressible de
retrouver cet état fébrile, avec vous, pour finir
l’un et l’autre, fous de bonheur ! A déguster amoureusement
une salade de fruits, avec des fruits comme nous, marginaux,
comme des coings... Ce n’est pas raisonnable,
ce n’est pas la vraie vie, mais c’est tellement tentant !


C'est nul, hein? Un peu tsoin-tsoin! Mais les plus vifs d'entre vous ont remarqué qu'il y avait une astuce! Bravo! Pour les autres, je précise que le texte que j'évoquais au début de ce message avait ceci d'amusant: le contenu était a priori tout à fait bateau, mais il prenait un sens nettement plus décoiffant quand on ne lisait qu'une ligne sur deux. Je vous invite à suivre la même démarche, mais en lisant 2 lignes sur 4 (désolé, la largeur de texte du blog m'empêche de faire une ligne sur deux...).

jeudi 16 avril 2009

De retour du Nord


Prenez garde, baissez le son si vous êtes au boulot




Vous aurez des dessins bientôt...

mercredi 15 avril 2009

A venir...

Joss de retour de Finlande, le dessin va reprendre un peu ses droits ici.

Mais j'en ai encore sous le pied! Je vous réserve donc, pour l'avenir, "Comment cacher un texte dans un texte". Oui, oui. Un texte. Parce que planquer un mot, c'est facile, même pour vous, grâce à mes petites astuces. On va donc passer à la vitesse supérieure...

vendredi 10 avril 2009

S'amuser en travaillant

Suite de la semaine sans dessin, mais pleine de saindoux! Je vous livre mes petits secrets pour faire passer des messages subliminaux.

J’ai lu quelque part qu’un texte restait lisible même quand on inversait les lettres des mots, à condition toutefois de laisser la première et la dernière lettre en place. Vérifions !

J’ai lu qeluque prat qu’un txete retsait liblise mmêe qanud on ivnesrait les letrets des mtos, à cnoditoin tuotofeis de lsaiser la permèire et la drenèire letrte en palce. Vréfioins !

Ça va pour vous ? Vuos y arirevz ? Seupr ! Vyonos minatnenat qeul prati terir de cet éatt de fiat… Il est pssoible de chacer des mtos scerets dnas des domencuts sriéeux suos cuovret de fuates de farppes ! Vioci des eplemxes !

Ne dites plus « enamourer » mais « enamoruer », et traitez ainsi votre correspondant de morue sans qu’il ne s’en doute ! (il s’en doutera d’autant moins si vous prétendez vous enamourer de lui ! –ou elle)

Dans la rubrique « potache », je vous montre maintenant comment caser « prout », « slip », « cul » ou « poil » dans votre mémoire de fin d’étude ou dans un mail à destination de l’administration de l’Isara : « éclipser » devient « écsliper », « attroupement » est changé en « atproutment »… même idée pour « impolie » (« impoile ») ou « élucider » (« éculider ») !! Cocasse, non ? Reste qu’il n’est pas évident-évident de placer de tels mots dans des documents officiels, mais je vous fais confiance !

Mais l’insulte n’est pas tout ! Et la rigolade graveleuse non plus, malheureusement ! Si vous préférez sensibiliser votre correspondant à vos goûts personnels, c’est également possible : « ils édictèrent des lois pour déstabiliser notre fabrique de tires-bouchons » vous aidera, par exemple, à illustrer l’intérêt que vous portez au cidre (à condition d’écrire « étcidrent » au lieu de « édictèrent »), aux Beatles (si « déstabiliser » devient « dibeatlessir ») et à Souchon (« tires-bouchons » = « terib-souchons »). Sympa, non ?

Autre jeu : recomposer votre prénom et cachez-le dans un mot ! Moi, par exemple, c’est facile : Violet >>> Veloit. Je défie Pierre-Emmanuel ou Marie-Christine d’en faire autant !

Un dernier pour la route : tiré par les cheveux, mais il me tient à cœur ! Quand vous rédigerez une note sur les « trafics-autoroutiers », faites moi plaisir, et écrivez « tructIsara-footiers ».

mercredi 8 avril 2009

Réponses

auto -stop = autostop, le moyen de transport pas cher.
stop- ira = Stopyra le footballer des années 80 (ou Taubira la candidate aux élections en 2002)
retardé -stop = destop le déboucheur liquide.
stop- et rapidement = opéra le haut lieu de culture.
vite ou riz-stop- rade au = touriste au prado le voyageur en visite au musée madrilène.
stop- heureusement = stoppeur le poste défensif au foot
stop- au summum = oppossum le marsupial
gros -stop = grosse taupe l'indic de belle taille
Mais, me direz-vous, le télégraphe n'existe plus! Alors à quoi bon? Bonne question! Restez attentifs, au lieu de critiquer, et vous aurez de quoi cacher des tas de mots sans avoir recours au morse. A bientôt!

lundi 6 avril 2009

Semaine à thème

Cette semaine, Joss est en vadrouille loin d'ici: c'est donc moi seul qui ferait vivre cet espace. Cool!

Du coup, j'impose une semaine à thème "mots cachés". Aujourd'hui, en apéritif, le télégraphe! Je regrette de n'avoir pas connu ce moyen de communiquer, figurez-vous. Je vous parie un lit de rivière contre un lit à baldaquin qu'on peut bien s'amuser avec tous ces "stop". Tenu?

Vous avez un frère (anciennement obèse) qui a oublié de faire le plein? Envoyez donc un petit télégramme à son école pour prévenir la maîtresse. Et dissimulez à l'insu de celle-ci quelques petites choses dedans.

Mon frère a problème avec auto -stop- ira à l'école sacrément retardé -stop- et rapidement mangera des pâtes au plus vite ou riz-stop- rade au niveau essence donc pas de cantine -stop- heureusement a maigri et n'est plus gros-stop- au summum de sa forme peut rattraper le retard en courant -stop.

Là! Rien de bien méchant jusqu'ici, in petto. Mais en y regardant de plus prêt? Je vous parie une ligne à haute tension contre une ligne de coke que je trouve phonétiquement dans ces lignes:
- un moyen de voyager pas cher
- un footballeur des années 80 (français!)
- un poste défensif en foot
- un vacancier en visite dans un musée madrilène
- un déboucheur liquide
- un haut lieu de culture
- un indic de belle taille
- et un petit marsupial
Réponses demain (ou après demain).
Bon, et ce n'est que le début, nous sommes d'accord? Je vous proposerai autre chose d'ici la fin de la semaine, toujours dans la même veine. On parie que ce sera encore mieux? Une table d'opération contre une table de multiplication!