vendredi 26 juin 2009

Ne confondez pas boute-feu et foot-beu

Comme disent les chevaux : faut bien que quelqu’un s’y colle ! Allez, j’accepte d’être celui-là, mais à condition d’être le derche à la vaisselle, n’ok ? On ne peut tout de même pas ne rien dire de cet évènement incontournable...

Le bilan du foot de la journée de fin d’année à l’Isara !

Jetons rapidement les bases de cette demi-journée de sport.

La promotion 37 défend son double titre (et demi) : champion en 2005, champion et vice champion (et non pas vice cruciforme) en 2007, quand nous avions inscrit deux équipes. Sachant que le tournoi n’a pas eu lieu en 2006 et que nous étions absents en 2008, on peut donc parler d’une razzia je crois !

Reste à confirmer, et ce, avec un effectif légèrement amputé sur les bords. Dans la Team 37 cette année : Heading Flo D., Dribbling Joss, Cidre Eloi. Plus quelques jeunes pour mettre un semblant de rythme dans tout ça.

Pourtant, ça commence moelleux-moelleux. Premier match, contre la promo 40 : 0-0… Second match, contre la 38 ? 0-0 ! Ça décoiffe ! Mais que veux-tu ? Des terrains larges de 25 mètres, des buts aussi minimalistes que le palmarès de l’AS Saint-Etienne depuis 30 ans, un vent formidable et un terrain glissant… va développer un jeu léché et spectaculaire avec ça ! Ça, tu peux transpirer à outrance pendant un bon moment avant de trouver la faille, dans ces conditions…

Du coup, au moment du troisième match, l’enjeu est clair : il faut être plus performant que ça pour passer en demi-finale. Les deux équipes que nous avons déjà rencontrées ont battu l’équipe nullos de la poule 2-0 et 3-0 avant de se neutraliser mutuellement, encore 0-0 (décidément !). Vous voyez le topo ? Pas tous ? Bon. Pour les retardés qui ne pigent rien à rien, j’en tire les enseignements, que voici : il nous faut triompher par plus de 2 buts d’écart. Quelle pression ! (comme disent les patrons de troquet) Surtout pour une équipe qui n’a point marqué jusque là, admettez !

Mais bast ! Vaille que vaille, nous appuyons sur le champignouf à qui mieux-mieux dans l’objectif de marquer la tripotée de buts nécessaire. Pas question de s’avouer vingt culs (quand nous ne sommes que 7 !). On se rame jusque dans le fond du slip pour ouvrir le score, si j’ose dire (et j’ose !). On obtient un pénalty : l’arbitre, qui s’appelle Raymond (tout le monde l’appelle Ray) Défaisse, n’hésite pas. Mais sur des buts sans poteaux, t’as l’air fin ! Tu peux pas viser la périphérie de la cage, sous peine de voir les autres d’en face rouscailler, comme quoi « t’as tiré à côté ! comment ça non ? prouve-le ! » (et ne leur jette pas la pierre : tu ferais la même chose ! et en plus, tu risquerais d’avoir des emmerdes, jeter des pierres sur quelqu'un n’est -que je sache- pas toléré en France)

Alors Heading Flo D., qui s’y colle, tire au seul endroit indiscutable : le centre du but ! Le problème, c’est que… à ton avis ? Oui ! Bravo ! C’est précisément là où le gardien se trouve ! Il a donc les moyens de repousser le tir sans trop d’effort. Ce dont il ne se prive pas ! Mais… tel un furet des surfaces de réparation, qui jaillit pour marquer ? Moi ? Tu es sûr ? Et tu as raison, en plus ! Voilà comment se marque le premier but de notre compétition : à l’arrache. In petto, on est en droit de juger ça laborieux, un pénalty mis au fond des filets en deux coups. Le pire du pire ! Mais ça compte autant qu’un beau but, alors franchement, pourquoi s’en priver ?

Ouf ! Je fatigue un tantinet, avec tous ces efforts… pas vous ? Pause ! On verra ce qui s’est passé ensuite dans un prochain message, n’ok ? Ne chialez pas : ça viendra vite, vous verrez. D’ici là, vous pourrez toujours relire cet article en boucle, il s’y prête bien : il vaut de l’or (jeu de mot, ici : boucle d’or).



Découvrez Robert Palmer!

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