samedi 27 juin 2009

Ne confondez pas boute-feu et foot-beu (2) (foot toujours!)

Rhoooo le salaud que je suis d’interrompre mon récit à un moment plein de suspense ! Honte sur moi ! (et non pas « monte sur moi » ! désolé, ce serait avec plaisir, mais il y a un moment pour tout…)

Alors, chers internautes intellectuels (puisque vous me lisez), où en étions nous ? 1-0 dans le match de la mort qu’il nous faut gagner au moins 3-0 ? Parfait ! Pas d’inquiétude, mes bons amis, tout va bien se passer. Je vous ai promis la suite, je vais vous la donner (d’ailleurs, comme dirait un de mes potes : « con promis ? gland dû ! », à ne pas confondre avec la devise de Margareth Thatcher « compromis ? glandu ! »).

Bon, assez finassé. Résultat final de cet ultime match de poule : 5-1. Ça vous parle ? À moi, oui ! Et ça me dit ceci : « bravo ». Au passage sur les 5 buts, notez que j’en ai marqué 3 (je dis ça comme ça). Et la spéciale Isarafoot (geste ô combien spectaculaire ! merci Joss pour cette belle passe) au milieu du lot, par-dessus le marché ! Le gardien de but adverse, je vais te dire, il avait la même gueule que toi le jour où tu as découvert que ta copine couchait avec ton meilleur ami, en lui faisant des choses polissonnes qu’elle t’a toujours refusé : à mi-chemin entre le respect et le dégoût.

Et Joss a également marqué. Flo D., lui, a fait ce qu’on appellerait un « triple rond » à PES, un centre tendu amenant le cinquième but. Pas mal, les vieux de la promotion 37 !

En demi (comme disent les brasseurs –à qui je fais au passage un salut amical), on s’est fait les profs. Vite fait, bien fait ! Au passage, l’arbitre, nommé Ray Défaisse, a raté le début de la seconde mi-temps. Pardon ? Qu’ouïs-je ? J’ai déjà nommé un personnage Ray Défaisse dans mon précédent message ? Crotte ! Bon. Et Ray Banne ? Tu ne sais plus ? Emmerdant, ça… mettons Ray Gime alors, ne prenons pas le risque de se répéter.

Ray Gime, donc, rate le début de la seconde mi-temps. Juste le moment où nous marquons le second but ! Il revient, et menace d’annuler le but. J’interviens :
- Dis donc, faut pas charrier ! On va pas être handicapé parce que tu es allé draguer une bonne amie au lieu de faire ton job, Ray Défaisse !
- Je croyais que tu avais changé mon nom… C’était pas Ray Gime, finalement ?
- En effet. Excuse l'erreur d'un rédacteur exténué…

Et tout rentre finalement dans l’ordre. En définitive, on termine à 3-0. Au suivant, please ?

En finale, on tombe sur les favoris de la compétition. Les terreurs ! La promotion 38. Ils étaient dans notre poule, et si tu n’as pas la mémoire aussi courte que ta zigounette, tu te rappelles qu’on avait fait 0-0 au terme d’un match animé et serré. Comment ? Je ne l’avais pas précisé ? Ok, ok, te formalise pas, je m’excuse. Petit oubli. N’empêche ! Ce premier match a été animé et serré !

Pour cette finale, le match se joue aussi dans les tribunes. Du côté de la 38 : une foule innombrable d’ultras. Chantant et dansant pour nous : Florent Huet. Un déséquilibre qui donne un reflet fidèle à la physionomie du match, où on s’est prit une gentille triquette, 3-0. A la mi-temps pourtant, le score nul était préservé !

Mais la fatigue nous a sapé le calecif jusqu’au fignedé, mon pauvre ami. Cinq matches de suite sans remplaçant, tu es fou ? C’est bien trop. Les 38 ont fait tourner, eux, tu penses. Ils avaient de la réserve ces salauds, et je les soupçonne d’avoir mangé une sacrée dose de Frosties ce matin-là. On s’est donc ramassé proprement, mais dans la bonne humeur, s’il vous plait ! ça vaut la plus belle des victoire !

Au passage, je rappelle à tout le monde que je suis en partie membre de la 38, et donc finalement une nouvelle fois champion du tournoi de fin d’année de l’Isara, quelque part. Quand j’écrirai mes mémoires de footballeur, il me faudra plus qu’une double page pour dérouler mon palmarès, pour sûr !

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